A quoi sert elle ?

La VGP permet de contrôler l’état des engins et des équipements de manutention et de levage.

Si votre entreprise en possède, il est nécessaire de faire ces contrôles afin d’être « assuré » en cas de soucis.

Selon le type de machine la VGP doit être renouvelée tous les 3, 6 ou 12 mois.

De plus, depuis le 1er mars 2004, ce contrôle est devenue une obligation légale pour certains engins de chantier et de levage.

L’objectif principal est de vérifier la bonne conformité de l’appareil et de ses équipements et de détecter toutes détériorations pouvant entrainer un risque pour l’utilisateur.

Rappelons tout de même que l’utilisateur principal doit lui même faire des vérifications à chaque utilisation de la machine afin d’éviter tout danger potentiel.

Les contrôles

La société CIPAQ basée sur Biscarrosse effectue les contrôles de VGP grâce à son propre logiciel validé par l’OPPBTP.

Le vérificateur prend note de l’ensemble des informations relatives à l’engin :

• La marque
• le modèle
• le nombre d’heures au compteur …

L’opérateur doit être en mesure de fournir les pièces suivantes au vérificateur :

• le manuel d’utilisation de l’engin
• son carnet de maintenance consignant les inspections
• les opérations d’entretien
• les réparations ayant eu lieu
• son certificat de conformité

Pour finaliser la VGP, l’état général de l’appareil est vérifié et des essais sont réalisés grâce à une check liste détaillée sur le logiciel.

Ainsi, les freins, le limiteur de charge, les chaînes, les vérins […], tout est analysé.

A la fin de la VGP, le vérificateur remet un rapport détaillé au chef d’établissement et colle une vignette sur l’engin si tout est correct.

« La vérification des connaissances précède l’attribution de l’expertise.« 

Claudemay